Mëve Connor

- Nom : Connor
- Prénom : Mëve
- Age :Âge réel=Vingt deux ans
Âge d'apparence=dix-sept ans
- Date de naissance :22/O3/1987
- Espèce : Changeuse Coyote

- Meute, clan, etc : Les Hautes Pyrénées (temporaire)
- Rang social : Simple femelle
- Relation : Meilleurs amis=> Ares, Nate, Lorenza

- Passion :
- Aversion :

- Description physique :
- Description mentale :

- Histoire :

- Test RP : Alaska. Début 2009.
Je me trouvais non loin d’une forêt, je galopais dans la poudreuse, cherchant un peu de fraicheur après la dure soirée que j’avais passé avec les partenaires de mon groupe. Ares, Jerry et Nate m’accompagnaient dans notre petite promenade matinale. Il était environ six heures du matin. Tout les quatre partagions la même vie, la même anomalie. Nous ne somme pas humain. Du moins, en pas entièrement.
Ares est le fils d’un loup-garou Alpha de Milan , Nate est lui aussi un loup-garou assez dominant en provenance de Vancouver, tandis que mon frère, Jerry, et moi-même, Mëve, étions des changeurs ; tous deux des coyotes.
Nous quatre formions un groupe de pop-rock encore très peu connu en Amérique. Mais nous comptions partir en Europe pour poursuivre nos projets. Ares s’était occupé de trouver l’argent qui nous était nécessaire pour le voyage, est éventuellement pour l’emménagement en France.
Je regardais Jerry galoper joyeusement dans la neige, son pelage, bien plus gris que le miens, recouvert de neige. Il s’amusait comme un enfant. Il est vrai qu’il n’était pas très mature, mais c’était le plus jeune de la bande.
Ares, lui, partait chasser avec Nate, même si les deux loups avaient une fâcheuse tendance à se disputer, pour tout et pour rien. Je me souviens qu’une fois il s’était presque entretué pour m’obtenir comme compagne. Je les avais méchamment éconduis tout les deux. Même si Nate était charmant et attentionné, même si Ares était attirant et puissant dû au fait qu’il était le fils d’un grand Alpha, aucun des deux ne m’intéressait. Ce n’était pour moi que de bons amis.
J’avais perdu mon petit frère de vu. Voilà ce qui arrive quand on rêvasse…
Je me mettais donc en route pour le retrouver. Je suivais son odeur. Jerry sentais à peine un peu plus fort que moi. Et même Nate et Ares avait du mal à nous distinguer de se côté-là. Sauf quand Jerry revenait seul de ses petites balades en ville, il empestait le chocolat. Il adorait ça. Il en était accro…
Mais ses temps ci, l’odeur que dégageait mon petit frère devenait différente. Il sentait le sang… La mort… Je m’étais souvent posé quelques questions à ce sujet. Mais je n’avais jamais osé aborder le sujet. Nate et moi l’avions remarqué. L’odeur de ce sang si particulier m’écœurait de plus en plus. Et chaque soir où il revenait, l’odeur se faisait plus forte.
Nate devait en parler à Ares. Je devais normalement rester dans les environs pour attendre leur retour et peut être aussi leur réponse à ce problème… Mais le comportement de Jerry avait changé aujourd’hui. Il s’était enfui trop vite, trop discrètement. Et ce n’était pas dans ses habitudes.
J’accélérais, sentant mon frère s’éloigner peu à peu. J’espérais pouvoir le rattraper, et, à l’occasion, le prendre la main dans le sac…
J’arrivais finalement à destination. Je vis Jerry, entouré de loups. D’une meute de loups garous. Mon petit frère s’était mit en position de soumission. L’Alpha lui permit de se relever. Ce dernier s’approcha lentement, puis fit un signe à l’un de ses loups. Le désigné se changea en humain, mon frère fit de même.

_ Reeve voudrait savoir si tout c’est passé comme prévu…, demanda le jeune loup. Si on ne les a pas cette fois ci, tu en paieras le prix cher…

_ Tout ce déroule parfaitement…, annonça Jerry. Je les ai amenés non loin de la rivière. Vous pourrez agir sans contrainte…
Le jeune loup regarda son Alpha, puis répondit à mon frère.
_ Voilà qui est satisfaisant, Jerry… Si nous menons à bien nos projets, Reeve te fera entrer dans la meute… Même si tu n’es qu’un changeur…
Que pouvaient bien manigancer ses loups et Jerry ? Qui avait il amené ?
Je n’avis jamais entendue parler de ce Reeve. Peut être était il l’Alpha du coin ?...
De crainte qu’ils s’aperçoivent de ma présence, je m’en allais le plus discrètement possible. Ils auraient normalement dû sentir ma présence, mais comme je dégageait la même odeur que mon frère, je m’en sortais sans être repérée.
Quelque kilomètre plus loin, en direction de la rivière, je croisais Nate et Ares. Ils avaient l’air inquiet. Me changeant en humaine, je me souvenu alors des dires de Jerry, que je murmurai inconsciemment.
_ Je… « Je les ai amenés non loin de la rivière… »
Ares me regarda d’un air intrigué. Nate fit de même.
_ Ça va aller, Mëve ? Que se passe t-il ?, ma demanda Nate qui reprit forme humaine.
_ « Si on ne les a pas cette fois ci… ». Nate. Est-ce que le nom de « Reeve » te dit quelque chose ?...

Il me dévisagea un moment. Il me fit comprendre que non. Mais Ares commença à s’agiter et à grogner, nous faisant signe de s’enfuir au plus vite. Nate et moi reprirent forme animale, puis suivirent Ares, qui nous emmena vers son 4x4 bleu marine, qu’il avait garé non loin de l’entrée de la forêt.
Une fois changés et habillés, nous entrâmes dans la voiture. Ares ferma les portes et les verrouilla. Il se retourna, me regardant d’un air grave.

_ Reeve ? C’est l’Alpha de cet endroit… C’est un malade, il est fou furieux. Tu l’a rencontré ?
_ Non, dis je en baissant le regard. Jerry était avec sa meute.

Je leur expliquais ce qu’il s’était passé. Nate fut étonné et extrêmement déçu d’apprendre que Jerry nous avait vendus à Reeve. Ares, lui, fronçait les sourcils sans un mot. Il me regardait droit dans les yeux, avec une expression faciale qui me frigorifia.
_ Comment Jerry peut il faire ça ?! Ce n’est pourtant pas son genre…, dis Nate en s’asseyant à mes côtés, tentant de ma réconforter. Il passa sa main dans mes cheveux roux vif, puis me caressa le crane. Je ne bougeai pas. Je relevais la tête. Les yeux d’Ares virèrent au jaune, un grondement résonnait dans sa gorge. Il fixait Nate, furieux.

_ Nate… Elle m’appartient…
_ Je ne fais que la réconforter, très cher…
Nate était plutôt du genre provocateur. Et il adorait énerver Ares presque autant qu’il aimait me prouver qu’il me voulait comme compagne.
Avant que tout cela ne dégénère, une planche de bois qui était à l’arrière du 4x4, puis l’abattit sur la tête de Nate, qui me lâcha immédiatement.
_ Mon frère est en danger et vous… Vous ne trouvez rien d’autre à faire que vous chercher des noises ?... Un peu de sérieux messieurs… Mon frère à besoin de notre aide…
Je regardais Ares, qui visiblement ne s’était pas totalement calmé. Il soupira.

_ Ecoute Mëve… Au point où on en est… Pour Jerry… C’est trop tard…

Un silence s’installa. Je regardait par le vitre du 4x4, cherchant désespérément Jerry du regard.

Ares avait peut être raison. Mon frère nous avait trahi pour rejoindre la meute de Reeve. Mais pourquoi? Dans quel but?… Avait il quelque chose a se prouver? Était il… Jaloux de la puissance de Nate et Ares? Aurait il préféré être un loup garou?
Tout cela me paraissait être ses raisons… Mais autant le découvrir par moi-même…
Je fixait la portière du 4x4 avec une attention particulière, pendant que Ares discutait de tout cela avec Nate. Le plus rapidement possible, je tentais de m’enfuir du véhicule pour voler au secours de mon petit frère. Mais ce fut vain. Même rapide, je ne pouvais egaler la force et la rapidité d’un loup garou.
Ares m’avait saisit par le cheville, avec une force impressionnante que je ne voudrait plus jamais subir, puis, me tira lentement, me ramenant à l’intérieur du 4x4. Il me jeta un regard qui voulais sans doute signifier « Où vas-tu comme ça, petite?… ».
Je craignais Ares. Sa présence me rendais souvent mal à l’aise et même si je ne me soumettais pas à lui, il m’était supérieur, et je lui obéissait lorsque qu’il me menaçait. J’avais trop peur de finir en charpie…
_ Reste ici…, dit il calmement, me dévisageant comme si il était prêt à me dévorer…
Il s’approcha de moi tout en continuant à me regarder ainsi. Nate réagit d’un sursaut, ses iris virant au jaune. Ares reprit, sans faire attention à cela
_ Si la meute de Reeve débarque, tu va y passer…, annonça-t-il d’un ton sinistre.
_ C’est mon frère, Ares!, protestais-je, le ventre plaqué sur le siège arrière du 4x4. Si je ne lui viens pas en aide, il va mourir!
Ares gronda, faisant vibrer les vitres du véhicule. Nate saisit Ares par le col, lui conseillant du regard de se calmer. Mais Ares n’en tenait toujours pas compte.
_ Bien sûr qu’il va mourir!

Un silence prit place. Je regardais Ares dans les yeux. Impossible de vous décrire l’impression que cela m’a fait quand il à prononcé ces derniers mots.
Je le savais au fond de moi, que Jerry était perdu, que d’une minute a l’autre, il pourrai être exécuté par les loup de Reeve. Il y avait il un moyen de le sauver?
_ Non, Mëve… Il n’y a aucun moyens de le sortir de là… Tu le sais très bien…
Ares avait appris à lire en moi comme dans un livre. Il me connaissait bien mieux que mes propres parents, que Jerry… Il est comme un grand frère pour moi.
_ Tu n’est pas un loup garou… Tu y passera si tu décide de t’en mêler…, dit il en soupirant, alors que Nate s’était éloigné pour observer la forêt a travers la fenêtre.
Je remarquais alors que ma cheville était à la limite d’être broyée. Ares n’était pas un tendre comparé a Nate.
Il finit par me lâcher. Je me précipitais vers la vitre, observant, affolée, l’endroit d’où nous venions.
Ares démarra le véhicule, sans un mot. J’entendis grâce a mon ouïe fine, quelques bruit de lutte, des couinements qui m’étaient familiers, puis, plus un son…
Nate soupira.
_ Il s’est quand même bien payé notre tête, ce cher Jerry…
Alors que le 4x4 s’éloignait, je regardais, inexpressive, le corps ensanglanté à peine distinguable de mon frère, laissé à la lisière de la forêt, comme un vulgaire chien crevé…
_ Adieu Jerry…

Suite du test RP

Nous partions donc pour l‘Europe. Un des frère de Ares avait sa propre meute dans le département des Hautes Pyrénées, dans le sud de la France. Nous comptions les rejoindre là bas.
Pendant tout le trajet, de de l’aéroport de Juneau ( la capitale de l’Alaska), jusqu’à Paris, je repensais à la mort de Jerry. Depuis l’instant où il s’était effondré au sol, je n’avais pas émis un son.
La France. C’était le rêve de Jerry, mon rêve aussi. Notre mère avait vécu là bas pendant son enfance, et elle nous avait raconté toutes les aventures et mésaventures qui lui étaient arrivées.
Quand Ares avait appris que Jerry et moi souhaitions aller là bas, il décida de payer le voyage et de nous y emmener. Nate, lui, s’ennuyait a mourir au Canada. Il nous hébergeait de temps à autre, mais une fois que nous serions partit, il ne nous aurait peut être plus jamais revus. Alors autant qu’il nous accompagne.
Une fois là bas, je fus heureuse de retrouver la terre ferme. Le mal de l’air, c’était vraiment une plaie… Nous saisissions nos bagages, puis nous dirigeâmes vers la sortit de l’aéroport.
_ Voyons voir…, dit Ares, semblant réfléchir. Avant de partir pour les Hautes Pyrénées, nous allons passer la nuit ici, à Paris…
_ J’ai déjà fait les réservations, annonça Nate, d’un ton las. Mëve? Tu te sens bien?
J’observais la capitale sans trop faire attention à ce qu’ils me disaient.
 Jerry, j’aurais aimé que tu vois tout cela…
C’était lui qui avait insisté pour qu’on y aille. Et il avait tout gâché.
_ Mëve, par pitié, arrête de culpabiliser…
Je relevais la tête, cachant mon chagrin, puis me forçais à sourire.
_ Aucune crédibilité… Ton sourire est tellement faut qu’on dirait que tu chiale…
Mais je chiale, Ares… Bien sûr que je pleure, que veux tu que je fasse d’autre?… 
.Je finis tout de même par me reprendre.
Tu ne m’a même pas laissé le secourir… J’étais prête à lui donner ma vie s’il le fallait…
Mon regard vint plonger dans celui de Nate. Pendant un instant, qui me parut durer une éternité, nous nous regardions dans les yeux, sans un mot, sans réactions. Ses yeux couleur turquoise virèrent de nouveau au dorée. Il esquiva mon regard pour le diriger derrière moi. Nous fronçâmes les sourcils simultanément. Ares eu la même réaction. Je me retournais…

En face de nous se trouvait un homme… Non humain. Un des semblable de Ares et Nate. Il me fallut une à deux minutes avant de comprendre ce qu’il se passait. Le loup garou me dévorait du regard. Il prit une grande inspiration, puis soupira.

_ Elle sens délicieusement bon, votre copine…, annonça-t-il en soupirant. Tu es quoi exactement?… Tu n’es pas des nôtres…

Il s’approchait dangereusement de moi, l’iris de ses yeux s’illuminait. Nate et Ares s’interposèrent sans la moindre hésitation. Mais, contrairement au apparence, je n’était pas du genre à être craintive. Le mieux avec les loup garou, pour s’en sortir, c’est de s’imposer et d’être ferme…
Je sortais donc mes crocs, retroussant mes lèvres tout en émettant un grondement en même temps que mes compagnons.

_ Hé… Du calme les gars… Je veux juste votre belle amie…
_ N’y pense même pas, elle m’appartient…, coupa Ares, alors que Nate grondait après ce qu’il venait d’annoncer.
_ C’est pas le moment, les mecs…, grommelais je, mon regard devenant dorée à leur tour.
Sachez avant tout qu’il n’y avait rien de plaisant à se qu’on se dispute mon appartenance. Le nouveau venue ne souhaitais pas faire de moi sa compagne un coup pour le nuit, mais plutôt son casse croute…
_ Pierre…
Une voix féminine intervint. Une jeune femme blonde au cheveux lisse, des yeux noisette et des lèvre rouge vives, apparut dans le dos de notre agresseur. Elle s’approcha de lui, le retourna, puis, sont regard devenu semblable au notre, elle le gifla violement. Son sang se répandit sur le sol.
_ Daniel n’apprécierait pas ce comportement abject… Si tu recommence je devrais sévir…
Cette femme était une louve. Et assez dominante pour tous nous calmer. Pierre, notre opposant, s’inclina devant elle sans broncher. Ares soupira.
_ Ah… Clarisse… Cela faisait longtemps…
Elle esquissa un sourire discret en relevant Pierre par le col, d’une seule main, puis le reposa sur ses pieds.
_ En effet… Mon mari m’a demandé de venir vous chercher… Vous ne passerez pas la nuit ici, je vous emmène à la meute immédiatement… Bonjour Nate…
Elle s’approcha vers lui et lui frotta le dessus du crâne, comme on le ferai à un gamin.
_ Ça faisait un bail, tu as bien grandit… La dernière fois que je t’ai vu, tu n’arrivait même pas à contrôler ton loup… Je suis heureuse de constater que tu y es parvenu…
Ce dernier, les yeux cachés par ses mèches de cheveux en bataille, sourit, gêné. Clarisse finit par poser le regard sur moi. Elle prit une inspiration, puis s’approcha de moi, s’arrêtant pour laisser un mètre nous séparer. Elle soupira.
_ Qui… Qui es tu, jeune fille? Tu n’es…
Ses yeux s’écarquillèrent.
_ Oh… Ça par exemple! Une coyote!(Elle s’avança, d’un pas précipité, tout en me contemplant) C’est la première fois que j’en vois une de mes propre yeux… Mais par hasard, ne serais tu pas la fille de Allen Connor? L’Alpha d’une meute de coyote? … Oui! Tu es Mëve Connor! N’est-ce pas?…
_ Vous êtes très perspicace…, dis je en reculant la tête, assez surprise du changement de comportement de Clarisse.
_ Mëve… Tu comptais nous le dire quand?…, demanda Nate, froidement.
_ Moi je le savais… C’est pas possible de sentir aussi bon sans être la fille d’un Alpha…
_ La ferme, misérable!, hurla Clarisse, rugissante. Tu n’obtiendra rien d’elle!
Elle l’envoya de nouveau valser.
_ Mais cela importe peu, Clarisse… Emmenez nous à Daniel, nous n’avons pas de temps à perdre…
Elle leva un sourcil, son regard s’agrandissant de nouveau.
_ Petite prétentieuse… On est la fille du plus grand Alpha coyote et on se la pète… Bref, passons… Cependant… J’aimerais savoir… Vous n’aviez pas un frère?…
_ Pas que je saches…
_ Hum?… Pourquoi mentir? Où est il?
_ Il est très bien là où il est…, dis d’un ton sinistre. Et à votre place… J’éviterai d’aborder se sujet… Vous pourriez vous attirer la colère de son ainée…
Je lui tapotais l’épaule, puis m’en allais en baissant la tête. En voyant ma réaction, elle n’insista plus. Je sentis les regard de Ares, Nate et Pierre rivés sur moi, soudainement silencieux et craintif, en ce qui concernait Pierre… Moi-même je fus étonnée de me trouver aussi sinistre. On disait toujours de moi que j’étais une jeune fille sérieuse mais amusante. Ce temps là était terminé.
Clarisse nous fit signe de la suivre: Départ pour les Hautes Pyrénées…